Dernière mise à jour à 08h23 le 16/11
La prochaine réunion des dirigeants économiques de l'APEC (Coopération économique Asie-Pacifique), qui se tiendra plus tard cette semaine à Lima, au Pérou, sera vitale pour l'établissement d'une zone de libre-échange (ZLE) dans la région afin de promouvoir l'intégration régionale et la mondialisation, a indiqué un expert mexicain.
Ulises Granados, expert en relations internationales et coordinateur du Programme d'études Asie-Pacifique de l'Institut technologique autonome du Mexique (ITAM), a tenu ces propos lors d'une interview accordée à Xinhua.
"Je pense qu'à cette réunion, il y aura certainement plusieurs avancées sur des sujets d'intérêt, et d'autres questions de nature politique seront certainement abordées, par exemple la récente élection présidentielle américaine", a affirmé M. Granados.
Lors de la réunion, les 21 économies membres de l'APEC devraient jeter les bases pour les négociations techniques sur une Zone de libre-échange de l'Asie-Pacifique (FTAAP), comme convenu lors du sommet de l'APEC en 2014 à Beijing, en Chine.
Dans le cadre de la FTAAP, l'intégration économique de l'APEC devrait rendre plus efficace le commerce régional, qui représente environ 57% du produit intérieur brut mondial et 49% de tous les flux commerciaux internationaux.
"Cela représente un énorme marché potentiel", a déclaré M. Granados. "Le bloc a avancé vers ses principaux objectifs, qui sont de faciliter le commerce, d'améliorer la compétitivité des petites et moyennes entreprises, et d'accro?tre le flux de commerce dans les services".
"Si l'accord est atteint, il va sans aucun doute générer davantage de bénéfices", a-t-il ajouté.
"Je suis convaincu que les 21 économies membres feront état des mesures à adopter dans cette situation de ralentissement de l'économie mondiale, ce qui devrait être en accord avec les conclusions du G20. Et je suis s?r que ce qui attirera le plus d'attention sera la promotion d'une plus grande intégration (...) dans la région Asie-Pacifique grace à la création d'une zone de libre-échange", a conclu M. Granados.