Dernière mise à jour à 08h23 le 13/10
Le président russe Vladimir Poutine est revenu mercredi soir sur la télévision fran?aise TF1 sur le report de sa visite en France pour inaugurer à Paris le centre spirituel et culturel orthodoxe russe, en disant que "nous n'avons rien refusé".
"Les manifestations officielles concernant le centre culturel ne sont pas vraiment les bienvenues dans le contexte actuel. J'entends par là 'les divergences'. Et c'est un euphémisme, sur la Syrie et Alep", a expliqué Vladimir Poutine dans une interview sur TF1.
"Ce n'est pas vraiment qu'on a refusé de venir, c'est qu'on nous a simplement fait comprendre que le moment n'était pas le plus opportun pour ce genre de manifestation", a-t-il précisé.
Sur la situation dans la région en Syrie et à Alep, le président russe a indiqué qu'il est "convainqu que ce sont nos partenaires occidentaux - et en premier lieu les Etats-Unis -, qui sont responsables de la situation dans la région, et en particulier en Syrie".
Il a justifié les bombardements sur Alep par l'idée selon laquelle "si nous voulons arriver au bout de la lutte contre le terrorisme, il faut combattre les terroristes". Il a dénoncé une "rhétorique politique qui ne tient pas compte des réalités en Syrie".
Samedi soir, au Conseil de sécurité des Nations Unies, Moscou a mis son veto à une résolution fran?aise sur un cessez-le-feu à Alep, alors que la version de la résolution russe n'a non plus réussi à passer sous la désapprobation des Etats-Unis, de la France et du Royaume-Uni.