Dernière mise à jour à 10h42 le 27/08
(Xinhua/Xu Jinquan) |
Les chefs de la diplomatie américaine et russe, John Kerry et Sergue? Lavrov, se sont entretenus vendredi à Genève de la question sur la Syrie, notamment un cessez-le-feu dans ce pays frappé par la guerre.
Lors d'un point de presse tenu après leur rencontre marathon dans un h?tel de luxe au bord du lac Léman, M. Kerry a déclaré être parvenu à "clarifier la voie menant à une cessation des combats".
Selon M. Kerry, les deux parties ont terminé une grande partie des discussions techniques pour une cessation réelle des hostilités et l'amélioration de l'aide humanitaire, dans le but de mettre fin à la guerre en Syrie à travers les négociations sérieuses.
Les deux pays ne sont cependant pas prêts pour une annonce définitive qui serait menacée d'échec. "Nous ne voulons pas d'un accord pour simplement dire que nous avons un accord", a expliqué M. Kerry.
De son c?té, M. Lavrov a affirmé que les deux parties ont obtenu des consensus substantiels, soulignant toutefois que certains éléments restaient encore à définir.
Les experts des deux pays vont continuer de travailler dans les jours à venir à Genève pour régler les problèmes en suspens, a-t-il indiqué.
Selon le chef de la diplomatie russe, le dialogue joue un r?le clé dans l'édification de la confiance et la réduction de malentendus entre les deux pays qui soutiennent les parties opposantes de la Syrie.
MM. Kerry et Lavrov ont commencé vendredi matin leurs entretiens sur la question syrienne, auxquels s'est joint plus tard l'envoyé spécial de l'ONU sur la Syrie, Staffan de Mistura.
Plusieurs cycles de pourparlers sur la Syrie ont eu lieu à Genève afin de trouver une solution à la crise qui a frappé la Syrie depuis plus de cinq ans.
Mais les négociations se trouvent actuellement dans l'impasse après le dernier round de négociations en avril. Des représentants de l'opposition syrienne avaient quitté la table de négociations pour "protester contre la détérioration de la situation sécuritaire en Syrie".
La Syrie est déchirée depuis 2011 par un conflit qui a poussé au moins la moitié de sa population à quitter leur foyer.
Une feuille de route fixée par l'ONU prévoit une période de six mois pour mettre en place un organe de gouvernement et élaborer une nouvelle Constitution, suivie d'une période de 12 mois pour organiser des élections présidentielles et législatives. Le compte à rebours des 18 mois a démarré le 14 mars.