L'OTAN va montrer son unité et prendra des décisions concrètes, renfor?ant la sécurité là où elle est la plus nécessaire, surtout sur son flanc sud et est, a annoncé jeudi le président polonais Andrzej Duda.

Un jour avant le sommet de l'OTAN, M. Duda a rencontré le secrétaire-général de l'OTAN, Jens Stoltenberg.

"Le coeur de l'Alliance est l'unité. Par conséquent, la sécurité de chaque membre est également cruciale", a déclaré M. Duda à la presse, après un entretien avec le secrétaire-général de l'OTAN, Jens Stoltenberg, à la veille du sommet de l'OTAN.

"L'OTAN montrera son unité, montrera qu'il existe une compréhension mutuelle et une solidarité à l'égard de tous les sujets. La règle "tous pour un, un pour tous" est encore valide", a-t-il ajouté.

Il a souligné que le r?le de l'OTAN est d'apporter et de maintenir la paix et qu'elle peut mener à bien ses missions, en adéquation avec les circonstances changeantes et l'environnement sécuritaire.

"L'Alliance doit prendre et prendra des décisions spécifiques pour accro?tre la sécurité là elle est la plus nécessaire. Aujourd'hui, c'est principalement ici, sur le flanc est de l'OTAN et dans le sud. Ces deux éléments de décision sont les plus importants et ils seront également un point crucial des discussions", a affirmé M. Duda.

L'OTAN augmente sa présence en Pologne et dans les pays baltes avec quatre bataillons internationaux et peut accro?tre ces forces si nécessaire, selon M. Stoltenberg.

"C'est un signe clair que l'Alliance est prête à protéger tout son territoire", a-t-il déclaré, ajoutant que ce n'était qu'un des éléments de la réponse multidimensionnelle de l'OTAN.

"Notre message est qu'une attaque contre un des alliés est une attaque contre tous", a souligné M. Stoltenberg.

Il a également évoqué les problèmes qui attendaient l'OTAN, déclarant que l'organisation devrait faire face aux risques et menaces dans le sud, augmenter sa résistance vis-à-vis des risques de guerre virtuelle et tenter d'élever sa coopération avec l'UE.

MM. Duda et Stoltenberg ont annoncé que les réunions de haut-niveau avec la Russie seraient possibles quand les deux parties seraient prêtes.