Dernière mise à jour à 13h38 le 15/04
A l'occasion d'un débat du Conseil de sécurité de l'ONU sur l'extrémisme violent jeudi, le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a appelé les Etats membres à agir plus en amont afin de prévenir la radicalisation des jeunes issus de communautés marginalisées.
"Nous savons que l'extrémisme violent fleurit lorsque les groupes sont marginalisés, l'espace politique se rétrécit, les droits humains sont violés et les individus privés de perspectives et de sens dans leur vie", a déclaré M. Ban.
Il a insisté sur la nécessité de lutter contre cette menace pour la sécurité mondiale par des actions de prévention, et pas uniquement par des mesures antiterroristes.
A ce titre, son Plan d'action pour la prévention de l'extrémisme violent, dévoilé plus t?t cette année, demande à chaque pays d'élaborer un plan national axé sur les besoins de communautés spécifiques et sur la prévention des conflits, a-t-il rappelé.
Un groupe terroriste tel que Daech a été en mesure de recruter 30.000 combattants terroristes étrangers en Syrie et en Iraq via des stratégies axées sur Internet et les médias sociaux, a-t-il signalé.
Pour lutter contre cette "radicalisation en ligne", le chef de l'ONU a appelé les Etats membres à identifier des solutions globales et régionales qui impliquent les gouvernements, les entreprises privées et la société civile.
"Les états membres doivent prendre des mesures plus concrètes pour mettre fin au financement (du terrorisme) par le trafic de pétrole et de gaz, le commerce illicite des biens culturels, les enlèvements contre ran?on et les dons venus de l'étranger", a ajouté le secrétaire général.