Dernière mise à jour à 13h12 le 15/04
Les Nations Unies ont achevé jeudi les dialogues informels publics commencés mardi entre l'Assemblée générale et chaque candidat au poste de secrétaire général de l'ONU, a déclaré l'organisation internationale dans un communiqué.
Il s'agit d'une procédure inédite dans l'histoire de l'Organisation. Chaque candidat avait deux heures au cours desquelles il devait faire une présentation orale de sa candidature et de la fa?on dont il compte faire face aux défis auxquels est confrontée l'ONU et ensuite répondre à des questions posées par les Etats membres et la société civile, a fait savoir l'ONU.
Il y a neuf candidats, dont quatre femmes et cinq hommes, pour remplacer l'actuel secrétaire général Ban Ki-moon, dont le mandat expire le 31 décembre 2016.
Ces dialogues publics informels sont une nouveauté dans le processus de sélection du secrétaire général, qui doit aboutir à la recommandation d'un candidat par le Conseil de sécurité de l'ONU. Jusqu'à présent, les huit précédents secrétaires généraux que l'ONU a eus en 70 ans d'existence ont tous été sélectionnés par les 15 membres dans le cadre d'un processus relativement fermé. Les promoteurs de ces dialogues informels espèrent que cet exercice de transparence dans la sélection du prochain secrétaire général influera sur la recommandation faite par le Conseil, a fait remarquer le communiqué.
Trois candidats ont passé jeudi leur "entretien d'embauche" devant l'Assemblée générale. Il s'agit, par ordre d'apparition, de : Vuk Jeremic, qui fut président de la 67ème session de l'Assemblée générale des Nations Unies et a été ministre des affaires étrangères de Serbie ; Helen Clark, ancienne Premier ministre de Nouvelle-Zélande et actuelle administratrice du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD) ; et Srgjan Kerim, ancien ministre des affaires étrangères de l'ancienne République yougoslave de Macédoine et président de la 62ème session de l'Assemblée générale des Nations Unies, a précisé le communiqué.
Six autres candidats sont passés mardi et mercredi devant l'Assemblée générale : Igor Luksic, le vice-Premier ministre et ministre des affaires étrangères et de l'intégration européenne du Monténégro ; Irina Bokova, l'actuelle directrice générale de l'Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) ; Antonio Guterres, qui était récemment encore haut-commissaire des Nations Unies pour les réfugiés ; Danilo Türk, ancien président de Slovénie ; Vesna Pusic, ancienne ministre des affaires étrangères et des affaires européennes et ancienne première vice Premier ministre de Croatie ; et Natalia Gherman, ancienne vice-Premier ministre et ancienne ministre des affaires étrangères et de l'intégration européenne de la République de Moldavie, a poursuivi le communiqué.