Dernière mise à jour à 09h02 le 30/03
Un réfugié syrien sur dix a besoin d'une réinstallation, selon un communiqué publié mardi par le Haut Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés (HCR).
"Donner au moins à certains réfugiés syriens la perspective d'une vie meilleure et soulager la charge des pays accueillant des millions de réfugiés sont des gestes importants de solidarité", a indiqué le chef du HCR, Filippo Grandi, cité par le communiqué.
Les réfugiés qui arrivent en Europe après avoir fui le conflit et les violences sont porteurs d'un important message : remédier à leur détresse peut être non seulement la tache des pays et des communautés localisées à proximité des guerres. C'est une responsabilité mondiale qui doit être largement partagée jusqu'au rétablissement de la paix, a-t-il ajouté.
La réinstallation n'est pas le seul objectif. D'autres voies légales comprennent le transfert ou les visas à titre humanitaire, le parrainage privé, l'évacuation sanitaire, le regroupement familial, les bourses d'études ainsi que des programmes pour l'apprentissage et le travail, selon le HCR.
Le HCR organisera mercredi à Genève une conférence de haut niveau concernant les réfugiés originaires de Syrie ainsi que sur la nécessité d'une hausse importante des places de réinstallation et d'autres solutions durables à leur sort. Des représentants de quelque 92 pays et régions, six organisations intergouvernementales, 14 agences des Nations Unies et 24 organisations non gouvernementales et trois autres institutions y seront présents. Parmi les intervenants figure notamment le secrétaire général des Nations Unies, Ban Ki-moon.