Dernière mise à jour à 08h42 le 25/03
Le président russe Vladimir Poutine a dit jeudi espérer que la visite du secrétaire d'Etat américain John Kerry aidera à réduire le fossé entre les positions de Moscou et Washington sur les crises en Ukraine et en Syrie.
La cessation des hostilités et d'autres avancées positives en Syrie sont devenues possibles grace au positionnement des dirigeants américains, en particulier celui du président américain Barack Obama, a noté le président Poutine au début de sa rencontre avec M. Kerry.
"(...) Nous avons réussi à trouver un certain terrain commun et sur cette base nous avan?ons pour traiter les questions à la fois bilatérales et internationales", a expliqué M. Poutine.
Le chef de la diplomatie américaine a affirmé espérer que les discussions permettraient aux deux pays de trouver une voie pour "reconstruire et renforcer la relation entre les Etats-Unis et la Russie en prouvant que nous pouvons résoudre des problèmes graves ensemble".
M. Kerry s'est félicité de l'actuel cessez-le-feu entre le gouvernement syrien et les forces d'opposition, qui est devenu réalité grace à la coopération américano-russe d'ordre militaire et politique.
Il a également indiqué que le retrait par la Russie de la majeure partie de ses forces militaires déployées en Syrie, qui a commencé le 15 mars, avait été "une décision très cruciale".
"Evidemment nous avons quelques idées de la manière dont nous pouvons ensemble, le plus efficacement, faire encore plus d'avancées et commencer ensuite le travail sérieux concernant le processus de transition politique en Syrie", a lancé M. Kerry.
Il a ajouté que les questions liées à la crise ukrainienne seraient également discutées afin de faire avancer le processus de règlement pacifique.
La rencontre entre MM. Poutine et Kerry, avec la participation du ministre russe des Affaires étrangères Sergue? Lavrov, est encore en cours. Une conférence de presse conjointe est prévue tard jeudi après les discussions avec M. Poutine.
La visite de M. Kerry à Moscou est la première cette année et la troisième en 12 mois, et les négociations avec M. Lavrov jeudi matin ont duré près de quatre heures en restant principalement axées sur des questions liées aux crises en Syrie et en Ukraine.