Le président syrien Bachar al-Assad a qualifié la trêve actuelle dans son pays de lueur d'espoir, ajoutant que ses troupes n'ont pas lancé d'actions de représailles contre les rebelles qui violaient l'accord.

Dans une interview accordée à la Télévision allemande, le président syrien a déclaré: "Nous ferons ce que nous devons faire pour que tout le processus fonctionne", en ajoutant: "Nous nous sommes abstenus de lancer des représailles pour donner une chance à l'accord de survivre".

La cessation des hostilités, en place depuis le week-end dernier, est respectée depuis quatre jours.

Par ailleurs, le président syrien a promis "une amnistie complète" aux rebelles qui ont décidé de déposer les armes. D'après l'Observatoire syrien des droits de l'homme, les avions de guerre syriens lancent des dépliants sur les zones contr?lées par les rebelles pour appeler ces derniers à déposer les armes et à participer à un processus de réconciliation avec le gouvernement.

"C'est ce que nous pouvons faire, mais à la fin tout a une limite. Cela dépend de l'autre partie", a déclaré M. Assad, ajoutant que "les terroristes ont rompu l'accord depuis le premier jour. Nous, en tant qu'armée syrienne, nous nous abstenons de répondre afin de donner une chance à cet accord de durer".

L'accord sur la cessation des hostilités a été atteint par la Russie et les Etats-Unis. Le gouvernement syrien ainsi que près de 100 groupes d'opposition syriens ont annoncé leur accord.

Mais la trêve n'inclut pas le Front Nusra lié à Al-Qa?da et l'Etat Islamique (EI), car les deux groupes ont été désignés comme organisations terroristes par l'ONU.