Dernière mise à jour à 08h26 le 08/01
Un an jour pour jour après l'attentat contre Charlie Hebdo, un homme criant ? Allah Akbar ? et portant sur lui une revendication au nom du groupe Etat islamique, a été abattu par les policiers alors qu'il tentait d'entrer avec un hachoir de boucher dans un commissariat du 18e arrondissement de Paris. Selon une source proche de l'enquête, confiée à la section antiterroriste du parquet de Paris, il portait un papier sur lequel figurait le drapeau du groupe Etat islamique et une allégeance à son chef Abou Bakr al-Baghdadi.
Selon un communiqué du procureur de la République de Paris Fran?ois Molins, c'est à 11h30 qu'un homme porteur ? d'une arme blanche de type feuille de boucher ? et d'un dispositif explosif –qui s'est révélé factice- s'est présenté devant le commissariat du 18e arrondissement, a exhibé son arme et crié ? Allah Akbar ? (Dieu est le plus grand, en arabe) avant d'être abattu par les policiers en faction. ? Ont été découverts sur lui un téléphone portable et un papier sur lequel figurent le drapeau de Daech (acronyme arabe du groupe djihadiste Etat islamique) et une revendication manuscrite non équivoque en langue arabe ?, a précisé le procureur.
L'agresseur, depuis identifié, selon le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve, qui s'est rendu sur place, était connu des services de police pour une affaire de vol en réunion en 2013 à Sainte-Maxime, dans le Sud de la France. A l'époque des faits, l'homme avait déclaré aux gendarmes chargés de l'enquête s'appeler Sallah Ali. Il se présentait comme un sans-domicile fixe, né en 1995 à Casablanca au Maroc. Ses empreintes avaient alors été enregistrées et, selon les sources, elles correspondent à celles de l'homme tué jeudi.