Dernière mise à jour à 08h22 le 08/01
L'homme abattu jeudi devant un commissariat du 18e arrondissement de Paris a été identifié, a-t-on appris des sources policières et judiciaires, citées par les médias fran?ais.
Selon ces sources, l'assaillant avait été arrêté en 2013 à Sainte-Maxime, dans le Var, après un vol en réunion. A l'époque, il s'était présenté comme sans-domicile fixe. Il avait affirmé s'appeler Ali Sallah, et être né à Casablanca, au Maroc, le 25 mai 1995. Toutefois, aucun papier d'identité n'avait permis à l'époque d'attester la véracité de ses propos.
L'homme était porteur jeudi d'un papier sur lequel avait été dessiné au feutre noir un drapeau de Daesh. Sur cette même feuille était inscrite une revendication manuscrite en langue arabe, dans laquelle le suspect affirmait prêter allégeance à al-Baghdadi, le leader de l'organisation Etat islamique, selon les mêmes sources.
De plus, les enquêteurs ont également retrouvé sur lui un téléphone portable, comportant des messages en arabe et en allemand, a fait savoir une source proche du dossier, citée par la cha?ne de télévision BFMTV.
Selon le parquet de Paris, jeudi à 11h30, l'homme s'est précipité sur le commissariat du 18e arrondissement de Paris, situé dans la rue de la Goutte-d'Or. Il a exhibé son arme blanche, "de type feuille de boucher" et crié "Allah Akbar". Menacés, les policiers en faction devant le commissariat ont fait feu à trois reprises sur lui. Grièvement blessé, l'assaillant est décédé très peu de temps après sur le trottoir.
Vêtu d'un manteau sombre et d'un jean bleu, il portait une petite pochette scotchée sur le corps, d'où sortait un fil électrique, laissant penser aux policiers qu'il était muni d'un gilet explosif. Un robot de déminage contr?lé à distance a permis de s'assurer que ce dispositif ne contenait pas d'explosifs, selon une source judiciaire.