Dernière mise à jour à 11h16 le 14/12
La République populaire démocratique de Corée (RPDC) a blamé samedi Séoul pour la rupture des entretiens intercoréens de deux jours à haut niveau, tenues dans la ville frontalière de Kaesong, affirmant que la Corée du Sud refuse de discuter des plusieurs dossiers de fond.
L'agence de presse officielle de la RPDC KCNA a déclaré que la RPDC a "fait tous les efforts sincères possibles" et offert "des propositions constructives" pour résoudre certains problèmes urgents et réalisables, tels que le reprise des voages au site touristique de Mont Kumgant et les réunions entre les familles coréennes séparée
Néanmoins, la Corée du Sud a refusé les discussions sur plusieurs questions fondamentales, y compris la reprise de l'organisation des voyages au mont Kumgang, et a fait des affirmations déraisonnables, ce qui a causé la rupture des pourparlers inter-gouvernementaux sans résultat, selon les médias d'Etat.
Les médias sud-coréens ont rapporté plus t?t que les pourparlers au niveau vice-ministériel ont pris fin sans qu'aucune conférence de presse conjointe n'ait été tenue et le calendrier pour le prochain cycle de dialogue n'a pas été rendu public, ce qui semble indiquer l'échec de facto de ces pourparlers.
Les deux parties "n'ont atteint aucun accord", a indiqué à la presse à Kaesong Hwang Boo-gi, vice-ministre sud-coréen de l'Unification qui a dirigé la délégation de trois membres.
Tout au début, les pourparlers à haut niveau avaient montrés des signes de différence sur des dossiers sensibles, tel que les réunions régulières entre les familles coréennes séparées par la Guerre de Corée (1950-1953).
Pour sa part, Pyongyang a demandé la reprise des excursions aux monts Kumgang, un site touristique de RPDC. Lancées en 1998, les excursions touristiques ont été suspendues en juillet 2008 après qu'une touriste qui s'était aventurée dans une zone interdite a été abattue par un soldat de RPDC.