Dernière mise à jour à 08h24 le 08/12
Les principaux responsables du parti Les Républicains (parti d'opposition de la droite), réunis lundi ùatin en bureau politique à Paris, se sont prononcés pour le "ni retrait ni fusion" des listes au second tour des régionales, sauf Nathalie Kosciusko-Morizet et Jean-Pierre Raffarin.
C'est une ligne que Nicolas Sarkozy défendait depuis des semaines : pas de retrait des listes Les Républicains (LR) ni de fusion avec les socialistes, dans les régions où le parti est arrivé en troisième position, avant le second tour des régionales. Les résultats du premier tour sont un revers : Les Républicains ne sont arrivés en tête que dans quatre des treize régions, contre six pour le Front national (FN).
"La situation est très sérieuse", a estimé l'ancien Premier ministre Fran?ois Fillon au cours du bureau politique.
"Nos candidats doivent se maintenir au second tour, avait déclaré Bruno Le Maire au Monde. Rien ne serait pire que la confusion. Il serait incompréhensible et injustifiable que l'on s'allie avec le PS, alors que sa politique est un échec".
Selon les résultats du ministère de l'intérieur, le Front national recueille 27,96% des suffrages exprimés, devant l'union de la droite formée par Les Républicains, le MoDem et l'UDI (26,89 %). A gauche, le PS plafonne à 23,33%.
"Le Front national est le seul front véritablement républicain", a affirmé la présidente du parti, Marine Le Pen, assurant qu'il avait "vocation à réaliser l'unité nationale dont le pays a besoin".