Les frappes aériennes russes en Syrie ont fait plus de 1.500 morts au cours des deux derniers mois, a rapporté lundi un groupe d'observateurs.

Jusqu'à 485 personnes sur ce total étaient des civils, tandis que les autres étaient des combattants du groupe de l'état islamique (EI), ou du Front al-Nosra, allié à Al-Qa?da, selon l'Observatoire syrien pour les droits de l'Homme.

Ce nombre de morts est le bilan de milliers de frappes aériennes russes dans les régions syriennes depuis le début des frappes de l'armée de l'air russe contre les positions des combattants en Syrie en fin septembre dernier.

Les responsables russes ont affirmé de manière répétée que les avions de combat russes ne visaient que les groupes terroristes, dans le cadre de la guerre contre le terrorisme déclarée par la Russie en Syrie.

Les responsables du gouvernement syrien ont vanté l'efficacité des frappes aériennes russes, ajoutant que ces frappes avaient permis à l'armée syrienne de progresser sur le terrain.

Une source syrienne bien informée a déclaré lundi à Xinhua que l'armée de l'air russe utilisait un système de reconnaissance avancé en Syrie, ajoutant que ces techniques étaient utilisées avant d'effectuer des frappes aériennes afin de s'assurer que les cibles sont uniquement des membres de groupes combatttants.

S'exprimant sous le couvert de l'anonymat, cette source a déclaré que les rebelles tentaient d'accuser Moscou de s'en prendre à des cibles civiles, pour ternir l'image de la campagne anti-terroriste russe.