Le président fran?ais Fran?ois Hollande a appelé mercredi les 2 000 maires de France à préserver l'unité "qui fait notre force", affirmant que face à la menace terroriste, "il n'y a plus de différences de territoires".

"A travers vous c'est la France qui est rassemblée soudée dans l'épreuve, unie dans la même résolution, être capable de faire face aux circonstances", a ajouté M. Hollande lors d'un rassemblement au 98ème Congrès des Maires de France, au Palais des Congrès de Paris.

Le 98e Congrès des Maires de France, manifestation annuelle, a été reportée dans sa totalité au printemps 2016 suite aux attentats survenus vendredi dernier à Paris et à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis).

Le président fran?ais est revenu sur l'opération anti-terroriste menée à Saint-Denis qui s'est achevée quelques heures avant.

"Une opération particulièrement périlleuse et lourde vient de s'achever. Elle visait à neutraliser des individus logés à Saint-Denis qui sont en lien avec les auteurs des attentats et des crimes odieux de vendredi soir", a-t-il indiqué.

"J'imagine l'angoisse qui a saisi au petit matin les habitants de Saint-Denis et je salue leur sang-froid et je veux dire toute ma solidarité au maire de Saint-Denis qui une fois encore était là auprès des forces de l'ordre quand l'assaut a été donné", a affirmé le chef de l'Etat fran?ais.

Fran?ois Hollande a insisté sur la fermeté de l'Etat fran?ais quant à tout amalgame : "aucun acte antisémite, anti-musulman ne doit être toléré".

"Si certains individus se livrent à l'apologie du terrorisme, dans certains lieux, dans des associations, dans des groupements de fait, le projet de loi présenté ce matin prévoit qu'ils pourront être dissous. Ils le seront immédiatement", a indiqué le chef de l'Etat fran?ais.

"Ces attentats concernent tous les Fran?ais parce que c'est le pays tout entier qui à été attaqué en raison des valeurs qu'il porte, des combats qu'il mène pour éradiquer le terrorisme. Ce qu'on voulu viser les terroristes c'est l'idée même de la France. Dans leur violence aveugle, sans considération d'origine, de parcours, de couleur ou de religion, c'est la jeunesse de France qui a été la cible", a-t-il indiqué.