Dernière mise à jour à 08h29 le 17/11
Le ministre fran?ais de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a détaillé lundi la série d'interpellations et de perquisitions qui a eu lieu dans la nuit de dimanche à lundi dans plusieurs villes de France, avec notamment la saisie d'armes de guerre tels qu'un lance-roquettes et une kalachnikov.
"Les policiers et les gendarmes, avec l'appui des services de renseignements, ont procédé à 168 perquisitions dans 19 départements fran?ais dans des villes telles que Lille (Nord), Lyon (Rh?ne), Toulouse (Haute-Garonne), Marseille (Bouches-du-Rh?ne)", a-t-il annoncé, assurant qu'"aucun territoire de la République n'est négligé".
Lors de ces perquisitions, 23 personnes ont été placées en garde à vue, tandis que 31 armes, dont quatre armes de guerre, ont été saisies. Il y a également eu 18 saisies de stupéfiants, ainsi que des ordinateurs, des disques durs et des téléphones portables, a poursuivi M. Cazeneuve.
Le ministre a également indiqué que 104 premières assignations à résidence avaient été prononcées à l'encontre d'individus "qui font l'objet d'une surveillance de la part des services de renseignements fran?ais".
Depuis le début de l'année 2015, Bernard Cazeneuve a rappelé que 203 interdictions de sortie du territoire avaient été prononcées, ainsi que 62 interdictions d'entrées, 34 arrêtés d'expulsion et six déchéances de nationalité. Enfin, 87 sites incitant au terrorisme ont été fermés.
Le ministre a insisté sur l'une des perquisitions qui a eu lieu près de Lyon où les policiers fran?ais ont trouvé un fusil-mitrailleur kalachnikov, de gilets pare-balles et trois pistolets automatiques. Une autre perquisition au domicile des parents d'un suspect a permis de découvrir des munitions, des brassards de police, des uniformes militaires et un lance-roquettes.
Bernard Cazeneuve a également déclaré que des procédures de dissolution d'associations cultuelles faisant l'apologie de la violence étaient en cours.