Fran?ois Pérol, patron du groupe bancaire Banque populaire et Caisse d'épargne (BPCE) et ancien conseiller économique de Nicolas Sarkozy, compara?t à partir de lundi pour "prise illégale d'intérêts", rapporte lundi la presse fran?aise.
La justice soup?onne M. Pérol d'"avoir oeuvré" quand il était à l'Elysée pour la fusion des Caisses d'Epargne et des Banques populaires, avant de prendre la tête de ce nouveau groupe, la BPCE, en février 2009, rapporte lundi Europe 1 sur son site Internet.
"Un mélange des genres qui avait fait beaucoup de bruit à l'époque et qui conduit Fran?ois Pérol à compara?tre devant le tribunal correctionnel de Paris", poursuit Europe 1, précisant que "la question clé de ce procès est de comprendre le r?le joué par ce dernier dans la fusion des deux banques".
"Sa nomination, en juillet 2009, à la tête d'un groupe dont il a suivi la fusion s'est effectuée en urgence à la demande de Nicolas Sarkozy, sur fond de crise financière", précise de son c?té lundi le journal Le Monde.
Le journal rappelle qu'en France, la loi interdit à un fonctionnaire de "travailler pour une entreprise qu'il a surveillée, contr?lée ou sur laquelle il a formulé des avis, s'il ne laisse pas un délai de trois ans entre son passage du public au privé".
M. Pérol a déclaré qu'il n'avait fait que suivre "de loin" le dossier de la fusion des deux banques depuis son bureau de l'Elysée.
Mais pour les magistrats, M. Pérol a fait plus que surveiller le dossier et "aurait même travaillé dessus", poursuit la radio.