L'armée de l'air fran?aise a lancé dimanche sa troisième frappe aérienne contre le groupe Etat islamique (EI) lors d'une mission d'appui des troupes irakiennes au sol, a indiqué lundi le ministère de la Défense dans un communiqué publié sur son site internet.
"Le 19 octobre, au cours d'une mission d'appui des troupes irakiennes au sol, deux Rafale fran?ais ont détruit deux pick-up du groupe terroriste Daech (Etat islamique)", a écrit le ministère de la Défense, qui a également publié une photo de la frappe aérienne.
Au cours d'une mission de reconnaissance armée dans la région de Tikrit, à 200km au Nord de Bagdad, des objectifs mobiles ont été transmis en vol aux équipages. Après leur identification et la confirmation de leur caractère hostile par les pilotes des Rafale, ils ont été traités par trois bombes guidées laser GBU 12. Les chasseurs fran?ais, équipés de pod de désignation Damocles, ont porté leurs frappes entre 12h15 et 13h15 (heure de Paris), selon le ministère.
Cette frappe s'inscrit dans le cadre de l'appui de la coalition à l'offensive des forces armées irakiennes dans la région de Baiji-Tikrit, selon le même site.
"Durant ce vol d'environ huit heures, les deux Rafale ont été ravitaillés à cinq reprises par les avions alliés américains et australiens engagés sur zone", a indiqué le ministère de la Défense.
Lancée le 19 septembre 2014, l'opération fran?aise Chammal vise, à la demande du gouvernement irakien et en coordination avec les alliés de la France présents dans la région, à assurer un soutien aérien aux forces armées irakiennes dans leur lutte contre le "groupe terroriste autoproclamé Daech". Depuis le 5 octobre, suite au renforcement du dispositif, les forces fran?aises s'appuient sur neuf avions Rafale, 1 avion de ravitaillement C135, et un avion de patrouille maritime Atlantique 2, selon le communiqué de la défense.
"En entrant dans le golf arabo-persique (GAP), la frégate anti-aérienne Jean Bart, va compléter ce dispositif afin de participer, en coordination avec nos alliés, au contr?le aérien de l'ensemble des moyens présents sur zone", a ajouté le ministère de la Défense.