Le premier observatoire international, "Observatoire des Enjeux de la Vision" (Vision Impact Institute), dédié pour sensibiliser dans le monde aux enjeux socio-économiques de la mauvaise vision, a été lancé lundi à Paris.
En citant des sources de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et de la Banque mondiale, cet observatoire a considéré la mauvaise vision comme un handicap le plus répandu dans le monde, qui co?te près de 269 milliards de dollars US de productivité dans l'économie mondiale et concerne aujourd'hui 4,2 milliards de personnes, dont 2,5 milliards n'ont pas accès à des mesures correctrices.
Par ailleurs, ce phénomène reste encore sous-estimé, tant dans les pays émergents que dans les pays développés : 30% des jeunes de moins de 18 ans dans le monde souffriraient d'une mauvaise vue non corrigée, souvent non diagnostiquée par manque de sensibilisation, ou d'accès aux soins, selon l'Observatoire.
Soutenu par Essilor, le numéro un mondial des verres correcteurs, l'Observatoire a pour mission de collecter et rendre accessibles des données sur les conséquences du mal-voir afin de sensibiliser les leaders d'opinion, les organisations publiques et les professionnels de la vision aux conséquences socio-économiques de la mauvaise vision et aux solutions qui peuvent être déployées.
Selon Jean-Félix Biosse Duplan, président du Vision Impact Institute, "il s'agit d'une démarche au long cours et l' Observatoire encouragera toutes les recherches qui permettront de mieux évaluer les co?ts d'une mauvaise vision, pour chaque partie du monde et chaque catégorie de la population".
Pensé comme une plateforme interactive, un site ("https:// visionimpactinstitute.org") a été également lancé ce lundi pour ambition de fédérer une communauté d'experts et d'insuffler un mouvement mondial pour développer la recherche de données et combattre la mauvaise vision dans le monde.