Dernière mise à jour à 16h42 le 11/11
Récemment, les états-Unis et l'Occident ont une nouvelle fois tenté de ? faire porter le chapeau ? à la Chine, visant cette fois le problème du changement climatique. Lors de la récente conférence internationale, des politiciens américains ont encore calomnié la Chine. à l'issue du sommet du G20 à Rome, les états-Unis ont accusé la Chine et la Russie de ? manque d'engagement ? dans la lutte contre le changement climatique ; lors de la Conférence des Nations Unies sur le changement climatique qui s'est tenue à Glasgow, les états-Unis ont monté en épingle la prétendue absence des dirigeants chinois et russes.
En fait, les dirigeants chinois n'ont pas du tout manqué ces deux sommets. Ils ont non seulement prononcé des discours écrits au sommet sur le climat, mais ont également souligné leur point de vue sur le changement climatique lorsqu'ils ont assisté au sommet du G20 à Rome en format vidéo.
Lors de la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques, Joe Biden s'est excusé auprès du monde pour le retrait du dernier gouvernement américain de l'Accord de Paris, affirmant que la décision avait fait que les états-Unis tra?naient les ? pattes arrières ? du monde face à la crise climatique. Il a également noté que les états-Unis s'étaient fixé des ? objectifs ambitieux ?. Mais le président américain n'a pas avoué que les projets de loi sur ce sujet qu'il a promus chez lui ont rencontré de grands obstacles. Selon Reuters, le sénateur Démocrate Joe Manchin a ainsi annoncé qu'il ne soutiendrait pas le projet de loi impliquant des dépenses sociales et des investissements dans le changement climatique. Pourtant, ce projet de loi est essentiel pour atteindre l'objectif de réduction des émissions proposé par les états-Unis.
En faisant conna?tre un projet de loi qui n'a pas encore été adopté, les états-Unis ne font que tirer un ? chèque sans provision ? sur la communauté internationale. Cependant, en regardant ce que les états-Unis ont fait pour lutter contre le changement climatique ces dernières années, les gens auraient d? y être habitués.
Selon l'analyse du ? carbon briefing ? du British Energy Research Institute, depuis 1850, les états-Unis ont émis plus de 509 milliards de tonnes de dioxyde de carbone, représentant la plus grande part des émissions historiques, représentant environ 20 % des émissions mondiales totales. La quantité cumulée de dioxyde de carbone émise par les états-Unis est presque le double de celle de la Chine. Les données montrent aussi que le degré de développement et l'accumulation de richesses des pays du monde entier sont étroitement liés aux émissions de dioxyde de carbone. Les états-Unis ont achevé leur industrialisation depuis longtemps. Au prix de l'émission d'une grande quantité de dioxyde de carbone, elle a accumulé d'énormes richesses et est devenue la première puissance mondiale. En tant que pays ayant des intérêts directs, les états-Unis devraient assumer les responsabilités correspondantes dans la lutte contre le changement climatique.
Mais comment les états-Unis ont-ils agi ? Ils ont considéré les promesses publiques comme une broutille, et la ? rupture de contrats ? et la ? sortie de groupes ? comme une plaisanterie. Le protocole de Kyoto, soutenu par l'administration Clinton, a été rejeté par l'administration Bush au motif que ? remplir les obligations spécifiées de réduction des émissions affectera le développement économique des états-Unis ? ; L'accord de Paris signé par l'administration Obama a été rompu par l'administration Trump au motif qu'il apportait ? un lourd fardeau financier et économique ? ; Joe Biden a souligné lors de sa campagne électorale que les états-Unis devaient à nouveau ? diriger ? le processus de gouvernance mondiale du climat. Dès son entrée en fonction, il a immédiatement demandé à revenir au sein de l'Accord de Paris. Les états-Unis renoncent toujours à leurs engagements, et le slogan ? America First ? reste un principe qui prévaut sur tout.
Face au changement climatique, les pays développés doivent montrer l'exemple et prendre pleinement en compte les difficultés et les préoccupations particulières des pays en développement. Cependant, les états-Unis n'ont pas respecté leurs engagements de réduction des émissions, leur soutien financier et leur assistance technique, sans exception. Les pays développés ont promis en 2009 de fournir 100 milliards de dollars de fonds climatiques aux pays en développement chaque année d'ici 2020, mais le montant réel est bien inférieur aux prévisions.
Lors de la conférence sur le changement climatique, les états-Unis se sont engagés à travailler pour atteindre leur objectif de réduction des émissions, c'est-à-dire réduire les émissions de gaz à effet de serre de 50-52% par rapport au niveau de 2005 d'ici 2030. Mais regardez le fonctionnement réel des politiciens américains : avant la conférence sur le changement climatique, Joe Biden a emmené avec lui en Europe une flotte très longue de 85 voitures de luxe à forte consommation de carburant. Les gens ne peuvent s'empêcher d'avoir des frayeurs sur l'engagement des états-Unis à réduire les émissions.
Sur la question du changement climatique, la Chine a pris l'initiative d'assumer des responsabilités internationales compatibles avec ses conditions nationales et a continuellement renforcé son action pour faire face au changement climatique. En tant que plus grand pays en développement du monde, la Chine achèvera la réduction de l'intensité d'émissions de carbone la plus élevée au monde et passera du pic de carbone à la neutralité carbone dans les délais les plus brefs de l'histoire mondiale.
La lutte contre le changement climatique nécessite une action mondiale, une réponse mondiale et une coopération mondiale. En tant que plus grand pays développé au monde, les états-Unis devraient travailler avec toutes les parties pour assumer leurs responsabilités et remplir leurs engagements par des actions concrètes.
( Par Chen Zi )