Au total, 133 entreprises chinoises figurent sur la liste des Fortune Global 500 de cette année, y compris celles de Hong Kong et de Ta?wan, a annoncé lundi le magazine Fortune.

La Chine occupe la première place parmi les pays de la liste, suivie par les Etats-Unis avec 121 entreprises.

Grace à la réforme et à l'ouverture de la Chine et à son développement économique rapide, un nombre croissant d'entreprises chinoises ont été inscrites sur la liste ces dernières années. Leur classement a également connu une forte progression.

L'entreprise chinoise Sinopec Group a remporté la deuxième place, suivie de State Grid et de China National Petroleum, représentant les trois entreprises chinoises dans le top 10.

Au total, 12 entreprises chinoises figurent dans le top 50. Quatre d'entre elles sont des banques, dont la Banque industrielle et commerciale de Chine, la Banque de construction de Chine, la Banque agricole de Chine et la Banque de Chine.

Le géant chinois de la technologie Huawei s'est classé 49e sur la liste du Fortune Global 500 de cette année, suivi du China Railway Engineering Group.

Au total, 25 entreprises nouvelles et réintroduites figurent dans le classement de Fortune Global 500 de cette année, dont huit sont des entreprises chinoises nouvellement cotées.

Le commerce mondiale est le moteur de la réussite des entreprises mondiales, et la capacité à explorer de nouveaux marchés et à exporter sont également des facteurs clés, selon le magazine.

Lorsque la première liste du Global 500 a été publiée en 1995, le commerce mondiale représentait moins de 39 % du PIB. Cette proportion est passée à 59 % en 2018, selon les données de la Banque mondiale.

Le classement de sept sociétés Internet cotées en bourse a fortement augmenté, la société chinoise Alibaba étant celle qui a le plus progressé, passant à la 132e place cette année, soit 50 places de plus qu'en 2019. JD.com, Tencent et Xiaomi se sont emparés des 102e, 197e et 422e places.

Les banques sont les entreprises chinoises les plus rentables de la liste, puisque les bénéfices de 10 banques chinoises cotées en bourse représentent 44 % des bénéfices totaux de toutes les entreprises de la Chine continentale.

Au cours des 20 dernières années, depuis l'entrée de la Chine dans l'OMC en 2001, les entreprises chinoises modernes sont passées de petites à grandes. Au cours de la prochaine étape, ces entreprises passeront de grandes à fortes avec une compétitivité mondiale de premier ordre, selon la même source.