Dernière mise à jour à 08h57 le 22/07
Alitalia, le transporteur aérien italien en difficulté, va sortir de son plan de restructuration guidé par l'Etat, beaucoup plus petit que par le passé, bien que des responsables gouvernementaux aient affirmé mardi que le plan de relance n'impliquera pas de licenciements.
Les dernières étapes de la relance de la compagnie impliqueront de réduire sa flotte à pas plus de 70 appareils, en nette baisse par rapport aux 113 avions encore en service l'année dernière.
Cette réduction est une exigence des régulateurs européens de la concurrence, qui estiment qu'en 2021 la nouvelle compagnie accueillera 40% de passagers en moins qu'avant le ralentissement mondial du trafic aérien d? à la pandémie de COVID-19.
Par ailleurs, la nouvelle entreprise n'emploiera plus que 6.500 salariés, soit une réduction de près de 4.000 par rapport aux niveaux actuels. Mais le ministre du Développement économique Stefano Patuanelli a assuré mardi qu'il n'y aurait pas de licenciements. La réduction des effectifs se fera par un gel des embauches, les employés restants étant transférés sur la masse salariale du gouvernement et affectés dans des entreprises dérivées.
Les règles de concurrence européennes exigent une "discontinuité" par rapport à la structure précédente de la compagnie aérienne pour que le soutien du gouvernement à Alitalia ne soit pas considéré comme une aide publique déloyale.