Dernière mise à jour à 08h20 le 29/09
Plusieurs organisations et institutions ont signé jeudi un accord ambitieux pour travailler ensemble afin d'introduire un service ferroviaire entre le port belge d'Anvers et le port chinois de Shanghai.
Un mémorandum de compréhension a été signé à Anvers entre la Fédération mondiale des zones économiques spéciales et de libre-échange, le magazine bruxellois Diplomatic World et la Fédération européenne des cultures chinoises traditionnelles.
Ce programme, baptisé "Diamond Silk Road", vise à connecter Anvers et Shanghai par un train de passsagers qui devra traverser 10 autres villes dont Bruxelles, Moscou, Oulan Bator et Beijing, formant ainsi le plus grand espace de libre-échange et de production au monde.
Pour le moment, seul un réseau de service ferroviaire de fret existe entre la Chine et l'Europe, qui a été lancé en 2011.
Li Jianmin, ministre-conseiller de la Mission chinoise auprès de l'Union européenne, a déclaré lors de la cérémonie de signature que "la route de la soie était non seulement une voie pour le développement des économies, du commerce et des industries, mais aussi une voie pour l'éducation et la culture".
"J'espère que le futur service ferroviaire entre Anvers et Shanghai jouera un r?le de pont entre la Belgique, la Chine et tous les pays situés le long de la ligne ferroviaire", a-t-il poursuivi.
Pour sa part, le vice-maire d'Anvers, Ludo Van Campenhout, a déclaré que "l'ancienne route de la soie avait transporté des marchandises d'Est en Ouest. A présent, nous voulons en faire de même en échangeant marchandises, culture et personnes à travers l'ouverture d'une nouvelle ligne ferroviaire. Notre objectif est l'échange interculturel entre l'Est et l'Ouest".