Dernière mise à jour à 08h32 le 19/05
Le marché de l'immobilier chinois dans les grandes villes a continué à se stabiliser après que les autorités ont adopté une série de mesures pour freiner la hausse des prix, a-t-on appris d'une enquête officielle publiée jeudi.
Parmi les 70 grandes et moyennes villes prises en compte dans les statistiques, 30 ont enregistré en avril un ralentissement de la hausse des prix sur un an, contre 24 en mars, a annoncé le Bureau d'Etat des statistiques (BES).
En base mensuelle, un total de 31 villes ont affiché une baisse des prix ou un ralentissement de la hausse des prix en avril, selon le BES.
Parmi les 15 villes de premier rang et de deuxième rang sondées, neuf ont connu en avril une baisse des prix ou des prix inchangés en glissement mensuel, et cinq ont rapporté des hausses inférieures à 1,1 point de pourcentage.
A Beijing, les prix des nouveaux logements résidentiels ont progressé de 0,2% en base mensuelle en avril, tandis qu'ils ont diminué de 0,2% à Shanghai. Les prix des logements à Shenzhen, métropole du sud située près de Hong Kong, sont restés inchangés.
"Les prix des logements neufs dans 15 villes majeures, dont Beijing, Shanghai, Guangzhou et Shenzhen, ont continué de se stabiliser en avril en raison des politiques ciblées des gouvernements locaux", a expliqué le statisticien du BES Liu Jianwei.
Depuis octobre dernier, le gouvernement chinois a mis en ?uvre une série de mesures pour freiner la croissance rapide des prix de l'immobilier, dont des restrictions sur l'achat de logements et une hausse des acomptes minimums.
Le dernier cycle des restrictions fait suite à plus de deux ans d'assouplissement des politiques. Cet assouplissement avait débuté par une atténuation des restrictions sur les achats en 2014 et avait été promu par des politiques pro-croissance, dont des réductions des taux d'intérêt.
De nombreuses villes de troisième rang et de quatrième rang présentent une offre immobilière excédentaire.