Le ministre chinois des Affaires étrangères, Qin Gang, a exhorté jeudi la Turquie à prendre au sérieux les préoccupations de la Chine sur les questions liées au Xinjiang afin d'assurer un développement sain et stable des relations bilatérales.

M. Qin a tenu ces propos lors d'un entretien téléphonique avec son homologue turc, Mevlut Cavusoglu.

Une relation saine entre la Chine et la Turquie ne sert pas seulement les peuples des deux pays, mais est propice à la promotion de l'unité et de la coopération entre les pays en développement, a-t-il indiqué.

La Chine est prête à travailler de concert avec la Turquie pour mettre en oeuvre les consensus auxquel sont parvenus les chefs d'Etat des deux pays, à donner toute leur importance aux mécanismes de coopération bilatérale pour faire progresser la coopération pragmatique bilatérale et à promouvoir le développement continu des relations Chine-Turquie, a affirmé M. Qin.

M. Qin a exprimé sa reconnaissance pour les propos qu'a réitérés la Turquie au sujet de son adhésion sans faille à la politique d'une seule Chine. La Chine soutient la Turquie dans la poursuite d'une voie de développement qui convient à sa situation nationale et dans la sauvegarde de la souveraineté et de la sécurité nationales, et elle s'oppose à l'ingérence des forces extérieures dans les affaires intérieures de la Turquie, a-t-il noté.

Le chef de la diplomatie chinoise a souligné que les deux parties devraient renforcer leur communication sur les affaires régionales, intensifier leur coordination au sein des instances multilatérales telles que les Nations Unies et sauvegarder les intérêts communs des pays en développement.

Pour sa part, M. Cavusoglu a affirmé que la Turquie accordait une grande importance aux relations avec la Chine et qu'elle souhaitait renforcer le dialogue et les consultations avec la Chine, approfondir leur coopération dans l'économie, le commerce et d'autres domaines, renforcer leur coordination et leur coopération dans les affaires internationales et promouvoir le développement des relations bilatérales.

La Turquie adhérera, comme toujours, au principe d'une seule Chine et n'utilisera pas les affaires intérieures de la Chine pour la diffamer et l'attaquer, a-t-il ajouté.

Les deux parties ont également échangé leurs points de vue sur des questions d'intérêt commun.