Un diplomate chinois a appelé lundi à s'appuyer sur la dynamique actuelle et à fournir de nouveaux efforts pour stabiliser la région africaine des Grands Lacs.

Ces derniers temps, les pays de la région ont travaillé dur pour surmonter l'impact de la pandémie de COVID-19, approfondir la confiance et la coopération et promouvoir le développement commun, créant ainsi un élan de paix et de stabilité dans la région, a déclaré Dai Bing, représentant permanent adjoint de la Chine auprès des Nations Unies.

La région reste cependant en proie aux conflits armés et aux violences intercommunautaires, et continue à faire face à de multiples problèmes en matière de développement socio-économique et d'amélioration des moyens de subsistance, dont la résolution nécessite davantage d'attention et d'investissement de la part de la communauté internationale, a-t-il déclaré au Conseil de sécurité.

M. Dai a appelé à appliquer sans faillir le Cadre de paix, de sécurité et de coopération pour la République démocratique du Congo (RDC) et la région en général.

Ces derniers temps, les incidents de sécurité transfrontaliers dans la région des Grands Lacs ont considérablement diminué. Plusieurs pays de la région ont organisé avec succès des élections générales. La RDC continue à améliorer ses relations avec les pays voisins. Le dialogue entre le Burundi et le Rwanda a également repris, a-t-il fait remarquer.

La Conférence internationale sur la région des Grands Lacs et la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC) sont en outre parvenues à un large consensus de vues sur les grandes questions régionales. La confiance politique mutuelle entre les pays de la région n'a cessé de se renforcer, et l'idée d'une résolution des différends par le dialogue et la consultation s'est à présent imposée, a-t-il ajouté.

La Chine est heureuse de ces développements, et espère que toutes les parties concernées continueront à travailler ensemble pour injecter une énergie positive dans la région, a conclu M. Dai.