La Chine peut aider l'Afrique à relever les défis sanitaires et d'hygiène et les deux parties doivent renforcer leur coopération Sud-Sud en matière de santé maternelle et infantile, ont indiqué des participants lors d'une récente réunion de haut niveau sur la coopération sanitaire sino-africaine.

Selon des données de l'UNICEF, environ 7.000 nouveaux-nés meurent chaque jour dans le monde et les enfants nés en Afrique subsaharienne ont neuf fois plus de risques de mourir au cours des premier mois de leur vie que les enfants nés dans les pays les plus s?rs. La promotion de la santé maternelle et infantile revêt donc une grande importance en matière de bien-être et de développement des enfants, et influence la croissance économique en Afrique et le développement de l'humanité.

Au cours des dernières décennies, la Chine est devenue l'un des rares pays qui ont su réduire de manière remarquable la mortalité infantile et des enfants de moins de cinq ans. Le pays a aussi réalisé des progrès en matière de réduction de la mortalité maternelle.

Song Li, vice-présidente du Département de la santé maternelle et infantile de la Commission nationale de la santé, a indiqué lors de la réunion que la Chine était prête à renforcer les échanges internationaux et à partager ses expériences concernant la santé maternelle et infantile avec les pays africains, afin de contribuer activement à l'amélioration du niveau sanitaire des femmes et enfants dans le monde.

Shahida Azfar, directrice exécutive adjointe de l'UNICEF, est convaincue que dans le cadre de la coopération Sud-Sud, la Chine a beaucoup à partager avec les pays africains en matière de réduction de la mortalité maternelle, infantile et des enfants de mois de cinq ans, grace à ses pratiques dans ce domaine.

Elle a également salué l'engagement politique et la forte application des politiques de la Chine en la matière.