Dernière mise à jour à 08h30 le 20/09
La Chine a annoncé mardi que les pourparlers à six représentaient toujours une plate-forme efficace pour traiter le dossier nucléaire de la péninsule coréenne.
Le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Lu Kang, s'est ainsi exprimé lors d'une conférence de presse régulière, indiquant que la Chine était ouverte à tous les efforts favorables à la résolution pacifique de la question par le biais de moyens politiques et diplomatiques.
M. Lu a affirmé que la déclaration conjointe signée le 19 septembre 2005 était la progression la plus importante dans le traitement du dossier nucléaire de la péninsule coréenne par le biais de négociations, et qu'elle représentait un jalon significatif.
Cette déclaration a été validée par la Chine, la République populaire démocratique de Corée (RPDC), les Etats-Unis, la République de Corée, la Russie et le Japon lors du quatrième cycle de pourparlers à six.
Dans cette déclaration, la RPDC a réaffirmé son engagement à renoncer aux armes nucléaires et aux programmes nucléaires existants. En revanche, les Etats-Unis se sont engagés à ne pas utiliser d'armes nucléaires ou d'armes conventionnelles pour attaquer ou envahir la RPDC.
M. Lu a indiqué que les parties concernées devaient tirer des le?ons des expériences de la conclusion de cet accord, qui inclut le fait que le coeur de la question nucléaire de la péninsule coréenne était un dossier lié à la sécurité, que la clé était détenue par les Etats-Unis et la RPDC et que les préoccupations de toutes les parties devaient être résolues de manière équilibrée.
"Nous sommes convaincus que si les parties concernées peuvent adhérer à ce consensus, respecter l'esprit de la déclaration conjointe et rechercher des moyens pour traiter les préoccupations raisonnables des parties concernées, nous pourrons trouver une solution", a affirmé le porte-parole.
La Chine a avancé la proposition de "double suspension", qui appelle la RPDC à suspendre ses activités de missiles et nucléaires en échange de la suspension des manoeuvres militaires de grande ampleur des Etats-Unis et de la République de Corée.
La Chine a aussi proposé une approche à double voie pour réaliser, d'une part, la dénucléarisation dans la péninsule et d'autre part, instaurer un mécanisme pacifique.
Lancés en 2003, les pourparlers à six ont été suspendus en décembre 2008. La RPDC s'est retirée des pourparlers en avril 2009 pour protester contre des sanctions de l'ONU.