Dernière mise à jour à 08h42 le 11/11
Un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères a exhorté jeudi le Japon à traiter avec une attitude responsable la question des "femmes de réconfort".
Le recrutement de "femmes de réconfort" est un crime grave contre l'humanité commis par l'armée japonaise pendant la Seconde Guerre mondiale, a déclaré le porte-parole Lu Kang, lors d'un point de presse.
Selon des médias japonais, des "femmes de réconfort" survivantes de la République de Corée, des Philippines, de l'Indonésie et du Timor oriental ont appelé vendredi dernier le gouvernement japonais à présenter une excuse formelle et indemniser les victimes, tout en rejetant un accord en décembre signé entre le Japon et la République de Corée qui a tenté de régler de manière permanente la question.
Un accord ne peut pas totalement résoudre cette affaire, ont-elles déclaré, appelant à une solution acceptable pour toutes les victimes dans tous les pays.
La Chine a noté ces informations, a indiqué M. Lu, ajoutant que la position du pays sur l'affaire était claire et constante. "Nous appelons depuis toujours la partie japonaise à faire face et à réfléchir à l'histoire de son agression, à tirer des le?ons de l'histoire, à traiter les problèmes relatifs avec une attitude responsable et à gagner la confiance de ses pays voisins en Asie et de celle de la communauté internationale.
Selon le porte-parole, la Chine souhaite que le Japon puisse enseigner la véritable histoire à ses citoyens, assurer que ces derniers aient une compréhension globale et objective de l'histoire et ne pas permettre que de telles tragédies se répètent.