Dernière mise à jour à 15h05 le 21/06
A l’occasion de la visite du Président Xi Jinping en Europe centrale et orientale, la "connexion stratégique" est une nouvelle fois devenue un mot-clé.
La connexion de l’initiative "Une ceinture et une route" avec la stratégie de développement nationale serbe et avec le "Plan de développement durable" polonais rappelle ce qui avait été précisé plus t?t et plus clairement, comme la connexion entre l’initiative "Une ceinture et une route" et le "Plan d'investissement Juncker", la connexion de la "Coopération 16 + 1" avec la coopération globale entre la Chine et l’Europe... ces trois dernières années, plus de 30 pays situés le long du parcours de l’initiative "Une ceinture et une route" ont signé des accords de coopération avec la Chine, et plus de 70 pays et organisations internationales ont exprimé leur soutien et leur volonté de participer à sa construction.
Ces consensus importants permettront à la puissance des capitaux chinois, aux équipements de pointe chinois, à la technologie mature chinoise, en même temps que le réseau d'interconnexion, de revitaliser le commerce et les investissements des pays situés le long du parcours de l’initiative, et de promouvoir les perspectives d'industrialisation locales.
La connexion en matière de politiques et de développement de l’initiative chinoise "Une ceinture et une route" avec des pays situés en dehors de la zone permettra de promouvoir la circulation libre et ordonnée des facteurs économiques, l'allocation efficace des ressources, et une intégration du marché en profondeur. Les données statistiques montrent que les entreprises chinoises ont investi 14,8 milliards de Dollars US dans les pays concernés par l’initiative "Une ceinture et une route", et que les contrats d'ingénierie contractés à l'étranger se sont élevés à 92,6 milliards de Dollars US.
Dans le cadre de la connexion des diverses stratégies nationales de développement, les projets spécifiques d'interconnexion sont en plein essor. Des liaisons ferrées comme Chongqing-Xinjiang-Europe, Wuhan-Xinjiang-Europe ou Yiwu-Xinjiang-Europe et d'autres encore ont été ouvertes, et le développement des liaisons ferroviaires entre la Chine s’accélère ; la construction de la section laotienne de la voie ferrée Chine-Laos a commencé, ce qui donne l’espoir au Laos enclavé de passer de "pays verrouillé" à "pays relié" ; entre la Chine et le Kazakhstan, les routes et chemins de fer transfrontaliers, les ports frontaliers et les centres de coopération internationale, les pipelines de pétrole et de gaz, constituent un réseau d'interconnexion tridimensionnel ; au Cambodge, la société chinoise Ruifeng développe la culture de la canne à sucre et construire des usines sucrières, ce qui aidera le Cambodge à passer de pays importateur net à pays exportateur net de sucre...
Les recherches menées par McKinsey & Company montrent que l’initiative "Une ceinture et une route" devrait contribuer pour 80% de la croissance économique de l'économie mondiale, et permettre, à l’horizon 2050, à 3 milliards de personnes d’entrer dans la classe des revenus moyens.
Une vibrante réalité se trouve en face de nous : la confiance des gens envers cette connexion stratégique va croissant. M. Patt, Professeur de sociologie à l’Université de Brighton a ainsi exprimé sa conviction que la connexion entre le "plan de revitalisation du Nord de l'Angleterre" et l’initiative "Une ceinture et une route" est de l'intérêt du Royaume-Uni.
De son c?té, Michael Schaefer, ancien ambassadeur d’Allemagne en Chine, a écrit que le développement des relations entre la Chine et les pays situés le long du parcours de l’initiative "Une ceinture et une route" est en ligne avec les intérêts de l'UE. Avec la forte volatilité actuelle des marchés mondiaux, l’initiative "Une ceinture et une route" peut aider les produits, services et marchés financiers européens à trouver de nouveaux marchés, et la diversification des approvisionnements énergétique de l'Europe a également besoin d’une amélioration de l'interconnexion entre les régions.