Dernière mise à jour à 14h08 le 28/12
Chang Xiaobing, le président de China Telecom, le troisième plus grand opérateur de télécommunication du pays, et le plus haut fonctionnaire dans ce secteur, fait l’objet actuellement d’une enquête liée à la corruption.
L'enquête a été annoncée dimanche 27 décembre par la Commission centrale de contr?le de discipline (CCCD), l’organisme de surveillance d’anti-corruption du PCC.
Chang Xiaobing a été nommé président de China Telecom en ao?t 2015, après avoir dirigé pendant 11 ans China Unicom, le deuxième plus grand opérateur de la nation.
En novembre 2014, deux hauts dirigeants de China Unicom avaient été destitués pour des violations présumées des lois et règlements.
Cette affaire intervient en pleine spéculation du marché émergent sur une fusion éventuelle entre China Telecom et China Unicom, pour se donner les moyens de rivaliser avec China Mobile, le géant du pays au niveau du nombre d’abonnés.
Début décembre, China Telecom et China Unicom avaient appelé à la standardisation des technologies des smartphones, peu après la signature d'un accord en octobre, pour la construction conjointe de stations de base et le partage des ressources 4G.
Pour Fu Liang, un expert de télécommunication, cette enquête va pousser une coopération plus étroite entre China Unicom et China Telecom, car c’est le seule moyen pour eux de contrer China Mobile.
Le mois dernier, China Mobile disposait de plus d’un million de stations de base 4G et comptait 267 millions d'utilisateurs.