Le prochain ambassadeur de Nouvelle-Zélande en Chine a déclaré vendredi qu'il aurait un agenda complet pour la construction du partenariat entre les deux pays après la visite d'Etat du président chinois Xi Jinping la semaine dernière.
La visite du président Xi, la première du genre effectuée par un président chinois depuis 2003, a aidé à établir beaucoup de nouveaux domaines de discussion et de coopération entre les deux pays, a confié l'ambassadeur désigné John McKinnon à l'agence Xinhua.
"Les domaines de discussion entre les deux pays sont abondants et variés, tout comme l'ont manifesté un éventail d'accords conclus à Wellington et à Auckland, qui comprennent divers sujets tels que l'Antarctique et le changement climatique", a indiqué M. McKinnon dans une interview écrite.
"Il était tout aussi important de mettre l'accent sur l'apport de nouveaux domaines d'activités dans leurs relations, que ce soit dans la gestion de l'environnement ou les productions télévisuelles, et de prendre des mesures pour faciliter le déplacement des individus entre les deux pays", a-t-il noté.
Le "nouveau niveau d'ambition" a été inclus dans le "partenariat stratégique global" convenu entre les deux pays, un terme que la Chine emploie pour décrire ses relations avec les partenaires clés.
Les r?les de la Nouvelle-Zélande comme partenaire en matière de haute technologie et de technologie agricole, comme fournisseur de produits et de services de qualité, et comme destination touristique attrayante ont tous été mis en relief lors de cette visite, a précisé M. McKinnon.
"Le président Xi Jinping a aisément assuré à son audience néo-zélandaise que la conclusion d'un ALE (accord de libre-échange) entre l'Australie et la Chine ne pourrait désavantager la Nouvelle-Zélande. En fait, il a même indiqué que le défi pour la Nouvelle-Zélande serait d'alimenter l'immense marché chinois en pleine croissance", a noté M. McKinnon.
"Les deux pays sont très différents en matière de culture, de politique et de caractères innés, comme l'ont reconnu les deux parties. La relation est basée sur le respect mutuel, une volonté de s'adresser franchement aux problèmes tels que les droits de l'Homme et un désir commun d'identifier et de développer davantage son potentiel", a-t-il expliqué.
"L'agenda pour l'avenir des relations est déjà très chargé", a indiqué M. McKinnon, déjà ambassadeur en Chine entre 2001 et 2004, a été nommé en mai dernier comme prochain représentant néo-zélandais à Beijing.
Avant d'accepter le nouveau poste, M. McKinnon a été le secrétaire à la Défense, puis le directeur exécutif de la Fondation néo-zélandaise pour l'Asie.
Il prendra son nouveau poste début 2015 et sera également accrédité en Mongolie.
Dans une interview accordée en mars 2013 à Xinhua, M. McKinnon avait indiqué que les Néo-Zélandais devraient développer de meilleurs contacts personnels avec les cultures et les communautés asiatiques dans l'optique de promouvoir leur compréhension du continent et de son importance pour leur avenir.