Un rapport récemment publié de la Commission économique pour l'Afrique (CEA) a demandé des moyens de financement innovants pour relever les défis auxquels le secteur privé est confronté, permettant ainsi au secteur privé africain de prospérer et de stimuler la croissance et la reprise de l'économie du continent.

Le rapport économique sur l'Afrique, intitulé "Financement innovant pour le développement du secteur privé en Afrique" et diffusé cette semaine, a demandé des financements innovants pour accro?tre également la résilience du secteur privé face aux effets de la pandémie de COVID-19.

Il examine les instruments, pratiques et politiques financiers innovants nécessaires pour permettre aux pays africains un changement d'étape et de développer la gamme des entreprises, comme les start-ups, les micro et petites entreprises, les entreprises sociales, les entreprises professionnelles, les entreprises cotées en bourse et les entreprises publiques-privées, qui stimuleront une croissance économique inclusive, créeront des emplois et des voies vers de meilleurs moyens de subsistance pour les Africains.

Par ailleurs, réglementer le secteur des services bancaires et financiers, créer une stabilité financière grace à des politiques efficaces, modifier et mettre à jour la législation et les politiques réglementaires du secteur financier, ainsi que la promotion de financements innovants du secteur privé, font partie des principales recommandations du rapport.

Il exhorte également les pays africains à adopter la Stratégie de transformation numérique du continent et la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECA) pour rationaliser les politiques et la réglementation.

En outre, comme la fin de l'épidémie de COVID-19 est toujours incertaine, le rapport a enfin appelé les gouvernements africains à explorer la gamme complète des mesures politiques susceptibles de stabiliser le système financier et de permettre le financement continu du secteur privé, à accro?tre les capacités des gouvernements, à renforcer la résilience du secteur financier, et à soutenir toutes les innovations financières pouvant atténuer l'impact de la pandémie sur les économies africaines.