Dernière mise à jour à 10h14 le 20/10
La troisième Exposition internationale d'importation de la Chine (CIIE) démontre que les pays et les entreprises ont confiance dans la vitalité de l'économie chinoise après que le pays a surmonté la pandémie de COVID-19, a déclaré vendredi un expert kenyan.
Cavince Adhere, un spécialiste kenyan des relations sino-africaines, a observé qu'avec plus de 1.400 entreprises qui se pressent pour exposer leurs produits et services, l'édition 2020 de la CIIE s'appuie sur la résilience et la reprise de la deuxième plus grande économie du monde.
"L'exposition est une continuation des réformes économiques chinoises d'ouverture et de promotion de la mondialisation. Elle reflète les aspirations au multilatéralisme tout en renfor?ant l'engagement de la Chine à ouvrir le marché au monde", a déclaré M. Adhere à Xinhua lors d'une interview.
Cette année, plus de 180 pays participeront à l'exposition.
"Les entreprises kenyanes ont participé à la précédente édition de la CIIE et le pays s'appuiera sur la prochaine édition pour rechercher d'autres opportunités d'exportation vers la Chine", a-t-il noté.
En 2018, le Kenya et la Chine ont signé des accords sanitaires et phytosanitaires pour faciliter l'entrée des produits agricoles sur le marché chinois.
"Comme la Chine, le Kenya est l'un des pays qui devraient afficher une croissance économique positive malgré les difficultés occasionnées par le COVID-19. Toutefois, le bilan économique du Kenya nécessitera beaucoup d'efforts et de nouvelles stratégies pour s'améliorer", a-t-il déclaré.
Les secteurs kenyans qui seront présentés lors de l'exposition 2020 comprennent le tourisme, l'agriculture, les services financiers et la technologie.
"Pour tirer le meilleur parti du commerce avec la Chine, tant Nairobi que Pékin doivent faire un certain nombre de choses. La première concerne la qualité des produits. La Chine a ouvert ses salles de marché à tous les pays du monde", a déclaré M. Adhere.
M. Adhere a indiqué que la CIIE, prévue du 5 au 10 novembre, procédera à des investissements ciblés dans les lignes de production du Kenya afin d'atteindre et de dépasser les seuils de qualité fixés par la Chine, notamment en matière d'hygiène et d'emballage.
"Les investissements dans l'apprentissage des langues et les échanges interpersonnels renforceront considérablement la capacité des entreprises kenyanes à cibler et à pénétrer efficacement le marché chinois", a-t-il ajouté.