Dernière mise à jour à 10h03 le 31/07
Des responsables sud-africains ont déclaré jeudi lors d'un séminaire virtuel organisé par le Système de communication et d'information du gouvernement (GCIS) qu'une communication énergique était essentielle en temps de COVID-19 pour lutter contre les fausses nouvelles, diffuser les informations et insuffler de l'espoir à la nation.
La porte-parole du département de la Santé, Lwazi Manzi, a noté que l'Afrique du Sud avait établi un centre de communication central pour diffuser les informations sous l'autorité du centre de commandement dédié au COVID-19.
Elle a déclaré avoir observé de la confusion, de la crainte, de l'anxiété et une lassitude face aux réglementations à différentes phases du confinement, soulignant qu'il était nécessaire d'être polyvalent dans la diffusion de l'information.
"Notre fa?on de diffuser les messages doit évoluer et nous devons nous adapter. Nous avons d? apporter l'espoir et l'assurance et montrer que nous travaillons vers un but plut?t que d'être bloqués dans une situation chaotique (...) Nous avons d? contrer les fausses nouvelles et la désinformation", a-t-elle dit, ajoutant que le gouvernement avait utilisé tous les moyens de communication pour diffuser son message par la radio, par les médias sociaux, par haut-parleur et par les médias grand public.
Michael Currin, membre du GCIS, a rapporté que le GCIS avait utilisé des nouvelles méthodes telles que la téléconférence pour diffuser des messages dans tout le pays afin que les gens acceptent la "nouvelle norme" liée au COVID-19.
Barbra Lopi, directrice de l'unité de communications et des relations publiques de la Communauté de développement d'Afrique australe (CDAA) a indiqué avoir organisé 16 réunions en ligne pour éviter la propagation du COVID-19. De plus, la CDAA diffuse des messages liés au COVID-19 en langues fran?aise, anglaise et portugaise, qui sont des langues répandues dans la région.