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Dernière mise à jour à 09h44 le 25/02

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La Commission économique de l'ONU pour l'Afrique affirme que le changement climatique affecte les habitats naturels du continent

Xinhua | 25.02.2020 09h34

Le changement climatique, en particulier la pénurie d'eau, provoque la destruction continue des habitats naturels africains malgré le faible niveau d'attention portée aux effets néfastes du changement climatique sur le continent, a déclaré lundi la Commission économique des Nations Unies pour l'Afrique (CEA)

"Le changement climatique est en première page de l'actualité depuis un certain temps déjà alors que les températures mondiales continuent de grimper et que le monde cherche des solutions pour endiguer le phénomène", a indiqué la CEA dans un communiqué publié lundi, soulignant également le fait que l'intensité du changement climatique affecte grandement le continent africain, malgré l'attention insuffisante de la communauté internationale sur ce point.

"Cependant, on ne parle pas assez de la manière dont les animaux souffrent des effets du changement climatique aux c?tés de la population humaine, notamment en raison de la pénurie d'eau, ce qui entra?ne une destruction continue de leurs habitats naturels", poursuit le communiqué de la CEA.

Alors que l'ONU aspire à renforcer la sensibilisation sur la lutte contre les effets néfastes du changement climatique en Afrique et dans le monde, la vice-secrétaire générale de l'ONU, Amina J. Mohammed s'est rendue dimanche au Parc nationale Hwange, le plus grand et vieux parc du Zimbabwe équivalent à presque la moitié de la Belgique avec 14.651 km2, afin de constater la situation par elle-même et discuter des solutions possibles, a révélé la CEA.

Selon la CEA, avec plus de 400 espèces d'oiseaux et 150 de mammifères, dont 45.000 éléphants, cette merveille nationale patit de l'instabilité des schémas climatiques qui cause une diminution des précipitations.

"Les problèmes auxquels font face les parcs sont nombreux et divers. Ils comprennent les conflits entre humains et animaux sauvages, les efforts anti-braconnage, la pénurie d'eau et la destruction des habitats naturels, les ressources limitées, les sécheresses et la régulation des populations", a énuméré la CEA, ajoutant que les efforts en cours encouragent l'établissement de partenariats avec les communautés locales pour préserver le parc.

"De tous les problèmes que nous connaissons, le changement climatique est notre plus grand défi", indique le communiqué citant Hillary Madhiri, une responsable du Bureau des parcs nationaux et de la vie sauvage du Zimbabwe, mettant l'accent sur le fait qu'ils avaient inondé plus de 100 puits de forage pour empêcher les animaux de mourir de soif pendant la saison sèche.

"Nous avons besoin de davantage d'initiatives à long terme pour gérer les épisodes de sécheresse", a martelé Mme Madhiri.

Mme Mohammed, après sa visite du parc, a quant à elle déclaré que "nous avons vu ce que le changement climatique fait subir à notre environnement et notre quotidien", selon le communiqué de la CEA.

"Nous avons vu comment le parc est affecté par le changement climatique : le réchauffement du Hwange, le manque d'eau, et même les migrations d'animaux et la vie des habitants. C'est très complexe", a-t-elle ajouté.

Mme Mohammed est au Zimbabwe pour participer au 6e Forum régional africain pour le développement durable (ARFSD-20), qui se déroule du 24 au 27 février dans la station balnéaire de Victoria Falls sous le thème "2020-2030 : une décennie pour créer une Afrique transformée et prospère dans le cadre de l'Agenda 2030 et de l'Agenda 2063".

(Rédacteurs :孫晨晨, Yishuang Liu)
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