Dernière mise à jour à 13h56 le 30/01
Le Maroc considère que le statut de Jérusalem doit être préservé, a dit mercredi à Rabat le ministre marocain des Affaires étrangères, Nasser Bourita, relevant que la décision finale doit faire l'objet de discussions entre les parties conformément à la légalité internationale.
Le Royaume apprécie les efforts constructifs de paix, déployés par l'administration américaine actuelle, en vue de parvenir à une solution juste, durable et équitable au Proche-Orient, a-t-il dit.
Lors d'un point de presse à l'issue de ses entretiens avec son homologue portugais, M. Augusto Santo, le ministre marocain a indiqué que la résolution de la question palestinienne est la clé de la stabilité au Moyen-Orient, c'est pourquoi le Royaume apprécie les efforts constructifs de paix, déployés par l'administration américaine actuelle, en vue de parvenir à une solution juste, durable et équitable à ce conflit.
Le Maroc a suivi avec intérêt la présentation de la vision du président Trump, sur la question israélo-palestinienne, a-t-il ajouté, notant qu'au vu de l'importance de cette vision et de son ampleur, il examinera ses détails de manière très attentive.
D'ores et déjà, le Maroc relève des éléments de convergence avec des principes et des options que le Maroc a toujours défendus dans ce dossier, à savoir notamment la solution à deux Etats et la négociation entre les deux parties comme démarche privilégiée pour parvenir à toute solution, tout en maintenant une ouverture au dialogue.
"L'acceptation par les parties des différents éléments est, en effet, fondamentale pour la mise en ?uvre et la durabilité de ce plan", a poursuivi le ministre, soulignant que si la dimension économique est importante, elle doit être complétée par une dimension politique.
S'agissant de Jérusalem, M. Bourita a soutenu que le Maroc réitère la position contenue dans "l'Appel d'Al-Qods" du 30 mars 2019, signé par le roi Mohammed VI, et le Pape Fran?ois, qui affirme la nécessité "que dans la ville sainte, soient garantis la pleine liberté d'accès aux fidèles des trois religions monothéistes et le droit de chacune d'y exercer son propre culte".
Le président américain Donald Trump a annoncé mardi l'aspect politique tant attendu de son plan de paix pour le Moyen-Orient, une proposition qui a déjà été refusée à plusieurs reprises par les Palestiniens.
Le plan de M. Trump propose une solution "réaliste" à deux Etats et reconna?t Jérusalem comme la "capitale indivisible" d'Isra?l.