Dernière mise à jour à 13h11 le 03/01
Au Maroc, le remaniement ministériel et la mise en place de la commission spéciale chargée du nouveau modèle de développement ont incontestablement constitué les événements phares de l'année 2019 qui s'achève.
A l'orée de 2020, le Royaume se projette avec détermination et optimisme dans l'avenir, en se lan?ant dans de nouveaux programmes de grande ampleur qui constitueront la base et les fondements du nouveau modèle de développement du Maroc.
Ce modèle fera accéder le Maroc à une nouvelle phase, basée sur la responsabilité et le progrès. C'est ainsi que lors de son discours du tr?ne de juillet dernier, le roi Mohammed VI a appelé le chef du gouvernement à soumettre des propositions pour un remaniement ministériel ainsi que des nominations à des postes de responsabilité au sein de l'appareil d'Etat.
"La nouvelle phase sera conduite par une nouvelle génération et une nouvelle élite, y compris au sein du gouvernement", a souligné le souverain.
Le roi a donc, sur proposition du chef du gouvernement, procédé à un remaniement ministériel le 9 octobre.
Réduit à 23 ministres au lieu de 39 précédemment, ce nouvel exécutif est appelé à agir avec efficacité et en parfaite cohérence au service des chantiers prioritaires du Royaume et des attentes des citoyens, notamment la croissance économique, la création d'emplois et le rétablissement de la confiance en faveur des opérateurs économiques nationaux et étrangers.
L'autre événement phare de cette année est la mise en place d'une commission spéciale chargée du nouveau modèle de développement (CSMD).
Présidée par l'actuel ambassadeur du Maroc à Paris, Chakib Benmoussa, cette commission devra veiller à corriger les dysfonctionnements dans les projets de développement. Dotée de compétences nationales des secteurs privé et public, elle devra faire un diagnostic général, qui permettra de mieux confronter les obstacles et les problèmes, afin de réduire les inégalités sociales.
Le roi Mohammed VI, qui a tracé dans son discours du tr?ne les contours de cette commission, a souligné que cette structure ne sera pas un gouvernement parallèle et que sa mission est limitée dans le temps.
Selon M. Benmoussa, "les missions attribuées à la CSMD sont axées sur deux principaux objectifs". Il s'agit de faire un diagnostic "précis et objectif" de la situation actuelle, en vue d'observer les dysfonctionnements à corriger pour déterminer les points de force, de manière à renforcer les acquis et de tracer les contours du nouveau modèle de développement qui "devrait permettre au Maroc d'accéder au rang des pays avancés".
Outre son président, la Commission est composée de 35 membres ayant des parcours académiques et professionnels pluriels ainsi qu'une bonne connaissance de la société marocaine et des questions politiques, économiques et sociales, culturelles et environnementales.