Dernière mise à jour à 10h48 le 13/11
La 20e session ordinaire du Comité des chefs de police de l'Afrique centrale (CCPAC) s'est ouverte mardi à Libreville, la capitale gabonaise, à un moment où la sous-région est confrontée à d'innombrables défis sécuritaires, plus complexes les uns que les autres.
L'immigration, la criminalité, pour ne citer que ces cas, vont occuper une place prépondérante dans les discutions des experts en sécurité.
Deux jours durant, les chefs des bureaux centraux nationaux, les directeurs de police judiciaires, les directeurs des services chargés de la lutte contre les drogues, les directeurs de la police de l'air et des frontières ainsi que les responsables des sous-comités techniques des six pays membres de la CEMAC (Cameroun, Gabon, Guinée équatoriale, République centrafricaine, République du Congo et Tchad), devront plancher sur les expériences de coopération policière régionale et internationale déjà acquises pour approfondir les réflexions et trouver des solutions idoines aux problèmes qui se posent sur le plan sécuritaire dans chacun des pays de l'Afrique centrale et dans la sous-région.
"Nous devons enregistrer des avancées significatives dans nos actions et stratégies communes", a indiqué le général Yves Marcel Mapangou Moussadji, commandant en chef des polices nationales du Gabon, a l'ouverture des travaux.
"Je considère qu'en ce sens, cette vingtième session est appelée à jouer un r?le primordial pour l'avenir de notre comité des chefs de police", a-t-il dit.
Les assises de Libreville permettront de faire le point des actions menées depuis la 17e session tenue à Malabo (Guinée équatoriale), et de mettre en place des stratégies pour 2020, voire au-delà.
Le Gabon est membre dudit comité depuis avril 1997. Vendredi prochain à Libreville, les ministres en charge des questions de sécurité en Afrique centrale se retrouveront à la suite des réflexions des experts.