Dernière mise à jour à 08h50 le 19/11
Les ministres de la Fonction publique des Etats membres de l'Observatoire des Fonctions publiques africaines (OFPA), ont adopté soir à Cotonou, à l'issue de leur 11e conférence, une série de résolutions visant à dynamiser l'institution panafricaine, peut-on lire dans un communiqué publié dimanche dans la métropole béninoise.
Selon ce communiqué, les ministres ont décidé au terme des travaux à huis clos, de tenir une session extraordinaire au plus tard en avril 2019 à Bamako au Mali en vue de valider l'étude sur la transformation de l'OFPA en un centre de formation professionnelle au profit de l'administration publique en matière de renforcement des capacités.
En outre, les responsables en charge de la Fonction publique des 26 pays membres de l'institution panafricaine, ont procédé à la relecture de tous les textes officiels de l'OFPA en vue de recadrer ses missions au regard de l'évolution du contexte.
Cette session ministérielle qui a regroupé les ministres de la Fonction publique et des secrétaires d'Etats des 26 pays de l'Afrique de l'Ouest et du Centre, membres de l'OFPA, a permis de passer en revue les forces et faiblesses de l'institution panafricaine mise en place par les chefs et d'Etats et de gouvernement des pays membres pour la réforme et la modernisation de leurs administrations publiques respectives.
Créée en 1991 à Cotonou, l'Observatoire est un organisme régional qui regroupe 26 Etats membres dont 19 francophones : le Burkina Faso, le Burundi, le Cameroun, la Centrafrique, les Iles Comores, le Congo, la C?te-d'Ivoire, le Djibouti, le Gabon, la Guinée Conakry, Madagascar, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Rwanda, le Sénégal, le Tchad, le Togo et bien évidemment le Bénin ; cinq lusophones : l'Angola, le Cap-Vert, la Guinée-Bissau, le Mozambique, Sao Tome et Principe ; un pays anglophone : la Gambie et enfin un hispanophone : la Guinée équatoriale.