Dernière mise à jour à 10h59 le 08/06
Le ministre érythréen de l'Information, Yemane Gebremeskel, a déclaré jeudi que son pays maintenait sa position concernant la mise en oeuvre sans condition d'un accord de paix conclu avec l'Ethiopie pour mettre fin au conflit frontalier.
Sur Twitter, M. Gebremeskel a indiqué que l'Erythrée acceptait inconditionnellement depuis 16 ans les résultats de l'Accord de paix d'Alger de décembre 2000.
Mardi, le comité exécutif du Front démocratique révolutionnaire du peuple éthiopien (EPRDF), le parti au pouvoir en Ethiopie, a de son c?té fait savoir qu'il respectait la mise en oeuvre inconditionnelle de l'Accord de paix d'Alger avec l'Erythrée.
Cet accord de paix a mis fin à une guerre frontalière de deux ans qui a fait environ 70.000 morts des deux parties, mais des tensions subsistent, les deux pays s'affrontant occasionnellement.
Jusqu'à aujourd'hui, Addis-Abeba avait refusé d'approuver l'accord de paix dans son intégralité, notamment en ce qui concerne la ville importante de Badme, qui, attribuée à l'Erythrée par l'ONU, est actuellement contr?lée par l'Ethiopie.
Asmara a pour sa part insisté sur le fait que la démarcation des frontières entre les deux pays devait être effectuée avant toute négociation sur la normalisation de leurs relations.