Dernière mise à jour à 08h40 le 24/04
Lundi, la police zimbabwéenne a appelé les partis politiques à ne pas recourir à la violence avant les élections nationales prévues en juillet.
L' activité politique s' intensifie dans le pays alors que les partis politiques se préparent aux élections.
"Toute forme de violence, de menace ou de harcèlement des électeurs ou des candidats rivaux sera punie selon la loi nationale", a assuré le commissaire de police adjoint, Erasmus Makodza.
Selon lui, la police a mis en place les conditions sécuritaires adéquates pour garantir la tenue des élections primaires et harmonisées dans un environnement pacifique.
Il a fait savoir que la police sera intransigeante avec tous ceux qui exercent des pratiques d' intimidation comme par exemple en empêchant un candidat ou un parti politique de faire campagne ou encore en for?ant les Zimbabwéens à participer à des événements politiques.
Il a mis en garde que les auteurs de violences politiques encourront jusqu' à dix ans de prison.
Les précédentes élections zimbabwéennes ont été entachées par les violences politiques et le président Emmerson Mnangagwa a souligné le besoin pour le pays de maintenir la paix et d' éviter la violence afin d' assurer des élections crédibles et libres.