Dernière mise à jour à 09h45 le 14/02
L'auditorat militaire supérieur opérationnel du Nord-Kivu a lancé mardi, des mandats d'arrêt contre vingt-six des responsables du groupe armé ADF actif dans le territoire de Beni, dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC).
Selon les contenus de ce mandat, les 26 personnalités sont poursuivies pour les infractions de crime de guerre et crime contre l'humanité dans la région. Ils sont désormais recherchés par la justice militaire congolaise.
Ces présumés responsables du mouvement rebelles ougandais des Forces démocratiques alliées (ADF), sont de nationalités congolaise, ougandaise, rwandaise, tanzanienne et kenyanne.
Selon des sources judiciaires, toutes ces personnes sont poursuivies pour le massacre des civils depuis 2014 à Beni et pour l'attaque du 7 décembre dernier de la base de la MONUSCO aux abords du pont Semuliki, ayant co?té la vie à 15 casques bleus.
A en croire les mêmes sources de l'auditorat militaire supérieur opérationnel du Nord-Kivu, le mandat d'arrêt a été transmis ensemble avec les photos de ces présumés chefs des ADF aux services de sécurité de la RDC et aux officiers de renseignement ougandais ?uvrant aux frontières congolo-ougandaises pour exécution.
Les rebelles ougandais sont actifs dans le territoire de Beni, province du Nord-Kivu dans l'est de la RDC. Des milliers des personnes ont été tuées dans diverses attaques de ces assaillants dans cette partie du pays.