Dernière mise à jour à 10h16 le 23/12
L'Union africaine (UA) salue l'accord de paix signé entre le gouvernement sud-soudanais et les groupes rebelles, a déclaré le président de la Commission de l'UA.
"L'accord signé aujourd'hui est un premier pas essentiel dans les efforts visant à mettre fin aux conflits et massacres insensés qui ont lieu au Soudan du Sud depuis décembre 2013", a indiqué jeudi Moussa Faki Mahamat dans un communiqué.
L'Accord sur la cessation des hostilités, la protection des civils et l'accès humanitaire a été signé lors du forum de revitalisation de l'Autorité intergouvernementale pour le développement (IGAD), qui s'est ouvert le 17 décembre à Addis-Abeba.
Tout en saluant cette première étape, M. Mahamat a souligné que la sincérité des engagements des parties concernées sera prouvée par la complète et effective mise en oeuvre de leur engagement pour la fin des violences et le respect des principes de base du droit humanitaire.
"Le peuple du Soudan du Sud, ayant enduré tant de douleurs et de souffrances, a beaucoup d'attentes quant à la fidèle mise en oeuvre de cet accord. Ils ont désespérément besoin et méritent un répit dans la guerre, particulièrement alors que commence la saison des fêtes de No?l, et qu'ils regardent avec un nouvel espoir la nouvelle année", a ajouté le président.
Les Sud-Soudanais doivent s'appuyer sur cette importante réussite et continuer à faire les compromis nécessaires, sans lesquels le processus de revitalisation ne peut pas réussir, a expliqué M. Mahamat.
Celui-ci a réaffirmé la reconnaissance de l'UA envers l'IGAD et les leaders de la région, pour leur engagement et leur constance, ajoutant que la continuité de leur leadership sera critique pour faire avancer le processus de paix.
Le Soudan du Sud a plongé dans la violence après une querelle politique entre le président Salva Kiir et son ancien vice-président devenu rebelle Riek Machar, une querelle ayant mené à la division de l'armée, les soldats s'étant souvent divisés par appartenance ethnique.
Un accord de paix conclu en 2015 a été rompu lorsque de nouveaux combats ont éclaté en juillet 2016, for?ant M. Machar à quitter la capitale du pays, Juba.