Dernière mise à jour à 09h18 le 15/12
Le gouvernement éthiopien a rapporté jeudi que quelque 156 terroristes s'étaient rendus aux forces de sécurité éthiopiennes au cours des quatre mois écoulés.
Ces redditions comprennent des membres de différents groupes interdits tels que le Ginbot-7, le Front de libération d'Oromo (OLF), le mouvement populaire démocratique d'Amhara (APDM), et le Mouvement populaire démocratique de Tigray (TPDM), selon le média local FBC qui citait un responsable de sécurité.
Teku Meteko, administrateur adjoint et directeur de la sécurité de la zone de Tigray ouest, a déclaré que ces 156 individus étaient basés en érythrée, pays voisin de l'éthiopie.
Selon M. Meteko, plus de 160 membres de divers groupes terroristes sont revenus en éthiopie au cours du dernier exercice éthiopien, selon ce rapport.
Le gouvernement éthiopien a accusé les groupes rebelles susmentionnés d'être soutenus par l'érythrée, pays voisin et ennemi de longue date, tandis que celui-ci accuse l'éthiopie de soutenir des groupes rebelles érythréens et de mener une campagne internationale pour isoler ce pays riverain de la mer Rouge.
Depuis l'indépendance de l'érythrée par référendum en 1993, les deux nations s'affrontent dans un litige frontalier hostile, qui a entra?né une guerre frontalière sanglante entre 1998 et 2000, faisant près de 70.000 morts des deux c?tés, selon les estimations.
Depuis lors, la frontière entre l'érythrée et l'éthiopie baigne dans un calme fragile secoué par des heurts armés ponctuels.