Dernière mise à jour à 08h40 le 22/09
Jeudi, l'organisme électoral kenyan a repoussé la date de la nouvelle élection présidentielle au 26 octobre (elle devait avoir lieu le 17 octobre), invoquant la nécessité d'être totalement prêt à organiser des élections libres, justes et crédibles en respectant la loi.
Le président de l'IEBC (Commission électorale indépendante), Wafula Chebukati, a déclaré que la nouvelle date a été fixée suite au jugement rendu mercredi par la Cour suprême qui a critiqué l'IEBC dans son organisation des précédentes élections.
"Il ne fait aucun doute que la Cour suprême impacte sur les opérations électorales et surtout sur les technologies qui seront déployées", a indiqué M. Chebukati dans un communiqué alors que l'IEBC étudie le verdict de la Cour suprême et ses implications.
Quatre des six juges de la Cour suprême ont invalidé le 1er septembre la victoire du président Uhuru Kenyatta sur le leader de l'opposition, Raila Odinga, et ont ordonné de nouvelles élections en 60 jours.
Mercredi, les juges ont rendu un jugement détaillé dans lequel ils ont expliqué pourquoi ils ont annulé la victoire du président Kenyatta. Ils ont notamment estimé que l'IEBC avait échoué à organiser les élections présidentielles du 8 ao?t selon les principes constitutionnels et ont par ailleurs promis d'invalider toute future élection qui ne respecte pas la loi.
Le président de la Cour suprême et chef de la Justice, David Maraga, a déclaré que les irrégularités ont rendu les élections nulles et non avenues.
M. Chebukati, qui a fait savoir que la commission électorale continuait d'étudier le jugement, a promis d'apporter plus de détails sur les nouvelles élections vendredi.