Dernière mise à jour à 08h40 le 21/09
L'Algérie et la Mauritanie étudient la possibilité d'ouvrir un poste frontalier pour faciliter la circulation des biens et des personnes entre les deux pays, a rapporté mercredi l'agence officielle APS.
Pour cette raison, une commission technique mixte s'est rendue mercredi sur le terrain dans la province algérienne de Tindouf (1.820 km au sud-ouest d'Alger) pour examiner les voies d'ouverture de ce passage frontalier, selon la même source.
S'exprimant sur ce projet, le wali (préfet) de Tindouf, Amoumène Marmouri, a indiqué que "les deux parties ont convenu de la création d'un poste frontalier entre les deux pays pour faciliter la circulation des personnes et des biens, l'intensification des échanges commerciaux, le désenclavement des populations de cette zone frontalière".
Pour sa part, le directeur général de l'administration du territoire au ministère mauritanien de l'Intérieur Hamada Ould Mimou a déclaré que "l'ouverture de ce poste vient concrétiser les recommandations adoptées lors de la réunion de la grande commission mixte algéro-mauritanienne en décembre 2016".
Le tracé de la frontière algéro-mauritanienne, matérialisé par trois bornes le long de ses 463 kilomètres se situé en plein Sahara. Il a été définitivement entériné par la ratification c?té algérien le 18 février 1984 de la convention de bornage entre les deux pays, signée le 13 décembre 1983 par les présidents algérien Chadli Bendjedid et mauritanien Mohamed Khouna Ould Haidalla.