Dernière mise à jour à 08h39 le 29/11
Aujourd'hui, plus d'un enfant sur cinq en Afrique ne re?oit pas les vaccins dont il a besoin, a déploré lundi à Cotonou, le chef de file des partenaires techniques et financiers dans le domaine de la santé au Bénin, Dr Claude Kamenga.
"En 2014, seulement 77% des enfants en Afrique subsaharienne ont été vaccinés avec trois doses essentielles du vaccin contre la diphtérie, le tétanos et la coqueluche. Et, des disparités existent également d'un pays à un autre et à l'intérieur même de chaque pays", a-t-il regretté à l'ouverture de l'atelier régional Afrique de l'Ouest et du Centre sur la cha?ne d'approvisionnement de la vaccination.
Ainsi, a-t-il préconisé, pour garantir l'équité et atteindre chaque enfant jusque dans les zones reculées, la cha?ne d'approvisionnement est essentielle.
"Nous le savons, pour que les vaccins puissent fonctionner efficacement, des directives strictes en matière de manipulation, de transport et de stockage doivent être suivies et respectées. Il nous faut mieux conna?tre les obstacles sur le terrain qui empêchent d'atteindre les enfants, surtout les plus vulnérables. Sans ce travail, la cha?ne d'approvisionnement et les systèmes de logistique ne peuvent jouer leur r?le de catalyseur", a-t-il souligné.
Il a estimé que l'immunisation est l'une des interventions de santé publique les plus efficaces et les plus rentables pour prévenir la morbidité et la mortalité chez les enfants.
"En moins d'une génération, les pays africains ont considérablement amélioré l'accès à la vaccination. Les vaccins sont une des raisons principales pour lesquelles les décès d'enfants en Afrique ont été substantiellement réduits, de 55% entre 1990 et 2012", a-t-il fait observer.