Après près d'un mois d'hostilités entre les forces du gouvernement et les combattants d'opposition, le président mozambicain Armando Guebuza a appelé jeudi la Résistance nationale mozambique (Renamo), ancienne guérilla arméee transpormée en parti politique, à mettre fin aux combats.
Le président Guebuza a déclaré que la Renamo devait mettre fin à toutes les hostilités et trouver des mécanismes qui conduiront à la réunion attendue de longue date entre lui-même et le chef de la Renamo Afonso Dhlakama.
Dans une interview à la télévision mozambicaine (TVM), M. Guebuza a souligné sa conviction que seul le dialogue pouvait résoudre la situation d'affrontement actuelle.
Les hostilités entre les deux parties ont débuté le 21 octobre à Satunjira, dans le district de Gorongosa dans la province de Sofala dans le centre du pays, quand des combattants de la Renamo ont tendu une embuscade à des membres de l'armée et de la police anti-émeute.
L'armée et la police anti-émeute ont pris d'assaut Satunjira, où M. Dhlakama vivait depuis près d'un an. Ce dernier s'est échappé avec plusieurs de ses hommes. Son devenir est encore inconnu à l'heure actuelle.
C'est dans ce contexte que le président avait invité M. Dhlakama à venir discuter à Maputo le 8 novembre.
Toutefois, M. Dhlakama ne s'est pas présenté. Il n'a pas été vu en public depuis la prise de son quartier général de campagne à Satunjira.
Les forces gouvernementales agissent avec retenue dans le conflit actuel, et elles n'ont attaqué aucune cible civile, a souligné le président.
"Je l'ai dit à d'autres occasions que je suis un homme de parole. ?a veut dire que j'ai juré de défendre la Constitution et je respecte la Constitution. Donc, je travaille à résoudre les problèmes dans le pays aujourd'hui", a déclaré M. Guebuza.