Les Etats-Unis renvoient leur émissaire pour la RPDC pour une visite en Chine, en Corée du Sud et au Japon, alors que la RPDC, la Russie et la Chine demandent une reprise sans conditions préalables des négociations à six au sujet de la dénucléarisation de la péninsule coréenne.
Glyn Davies, le représentant spécial américain pour la RPDC, va continuer les discussions avec les trois pays au sujet de la coordination des politiques vis-à-vis de Pyongyang pendant son voyage du 19 au 25 novembre, a indiqué la porte-parole du département d'Etat Jennifer Psaki, lors du point presse habituel.
Elle a écarté l'idée pour l'instant de reprise des négociations impliquant les deux Corée, le Japon, la Chine, la Russie et les Etats-Unis, mécanisme connu sous le nom de négociations à six et qui se trouve dans l'impasse depuis décembre 2008.
Davies et ses homologues du Japon et de Corée du Sud, suite à des discussions trilatérales à Washington la semaine dernière, ont convenu de ne pas reprendre les négociations avant que la Corée du Nord ne montre son engagement à abandonner son programme nucléaire.
"La balle est dans le camp de la RPDC," a précisé Psaki. "Il y a des mesures qu'ils doivent prendre pour respecter leurs obligations internationales, y compris la déclaration conjointe de 2005. Ce sont des mesures qui n'ont pas encore été prises, mais évidemment nous continuons la coordination avec nos partenaires de la région."
Le président russe Vladimir Poutine s'est joint à la Chine et à la RPDC pour appeler à une reprise sans conditions préalables des négociations à six, quelques jours avant de s'envoler mercredi pour une visite en Corée du Sud.